Critiques de gauche et opposition révolutionnaire au front populaire (1936-1938)
La crise du front populaire en 1937
Le mois de mars 1937 marque un tournant dans l'histoire du Front populaire. C’est le 1° mars qu’est publiée la lettre de démission de Marceau Pivert. C’est le 5 mars que le gouvernement Blum intronisé, à la tête du fonds d'égalisation des changes, les experts Jacques Rueff et Paul Baudoin. Les mesures adoptées en conseil le 5 mars sont approuvées par les milieux d'affaires ; le Temps écrit : "On ne peut qu'approuver", et, ainsi que l’a noté G. Lefranc, "Paul Reynaud triomphe" [109]. L'emprunt spécial de "Défense nationale" est couvert en quelques heures. Au même moment, les dirigeants de la Fédération du Bâtiment se font siffler au cours d’assemblées générales [110], une grève dure des cimentiers sur les chantiers de l'Exposition est évitée de justesse et limitée à 24 heures [111]. Le "climat" est désormais bien différent de celui de 1936 : dans la classe ouvrière, c’est le Parti socialiste qui fait les frais du désenchantement. Les divergences entre S.F.I.O. et P.C. sur la politique extérieure et notamment la non-intervention ont conduit les députés communistes à s’abstenir lors du vote de confiance du 4 décembre 1936. Dans le Doubs, lors d’une élection partielle, la conjonction des communistes et de la fédération S.F.I.O. en opposition au secrétariat du parti a failli battre le candidat radical. Tout se passe comme si l’on allait à une scission du Front populaire, la ligne de partage devant passer au milieu de la S.F.I.O. Tel est, au moins, l'espoir de ceux qui ont, de tout temps, opposé "un" Front populaire à un autre.
C'est alors que se produit l’incident, évité de justesse à Montreuil le 17 février, puis à Suresnes le 21. Le P.S.F. organise le 16 mars à Clichy une réunion que le ministre de l'Intérieur Marx Dormoy se refuse à interdire comme le lui ont demandé les élus et le comité local du Front populaire. Le maire S.F.I.O. de Clichy, Auffray, le conseiller général Naile et le député Honel, tous deux communistes, lancent un appel à la contre-manifestation : il s’agit de "montrer massivement aux ennemis du peuple que la place des représentants du capital et du fascisme international est ailleurs qu’au centre d’une ville qui entend vivre libre" [112]. Dormoy a mis en place un important service d’ordre qui s’interpose quand les manifestants ouvriers, partis de l’hôtel de ville, tentent de gagner le cinéma Olympia où se tient la réunion P.S.F. La police cogne d’abord, puis tire, dans des circonstances mal élucidées : il y a cinq morts et des centaines de blessés dont le propre chef de cabinet de Blum, venu dès qu’alerté. Maurice Thorez, arrivé à la Mairie de Clichy à 22 h. 45, refuse de s’adresser, du balcon, aux travailleurs qui se pressent sur la place [113]. Selon le témoignage d’un militant du P.C. reproduit par la Lutte ouvrière, il recommande le calme et promet de demander la démission de Dormoy, puis il traite de "sales trotskystes" des ouvriers qui réclament les milices ouvrières [114].
La réaction ouvrière est immédiate : des grèves, accompagnées très souvent de mesures d’"épuration" dirigées contre les cadres qui passent pour "fascistes". Grèves purement "politiques", comme le souligne le Temps, sans référence à aucune revendication d’ordre professionnel, grèves "illégales" aussi, si l’on veut, puisqu’elles ne tiennent aucun compte de la législation sur la conciliation et l'arbitrage récemment adoptée [115]. Pierre Naville, retraçant les grandes lignes du mouvement, écrit qu’on peut le tenir pour "une immense protestation contre la politique de capitulation de Blum" [116]. L'exigence qui s’élève dans toutes les usines, du châtiment des responsables des "forces de l’ordre" n’est pas un vœu pieux comme le montre l'épuration entreprise dans les usines. Le mouvement a-t-il une allure révolutionnaire ? Il est plus âpre, en tout cas, que celui de juin 1936.
Les partis du Front populaire et la C.G.T. volent au secours du gouvernement. L’U.D. de la région parisienne "en présence des mouvements spontanés", lance le mot d'ordre de grève générale d’une demi-journée pour la matinée du 18, en recommandant d’"éviter toutes les provocations, toutes les manifestations de rue, à reprendre partout le travail l’après-midi pour manifester la puissance et solidarité du mouvement" [117]. Blum dira de cette grève que ses initiateurs "désiraient cantonner cette agitation et la limiter dans le temps et l'espace" [118], Bothereau qu’elle a été "décidée pour coordonner et discipliner l'explosion naturelle de la classe ouvrière parisienne" [119], et Henri Raynaud, secrétaire de la C.G.T. et dirigeant communiste, déclare :
Dans la journée d'hier, les grèves éclataient un peu partout spontanément de façon anarchique. Elles se développaient et se généralisaient d’une façon qui pouvait donner à toutes les provocations une base d'action redoutable. Certaines de ces grèves n’ont pu être arrêtées mercredi que parce que les ouvriers ont su que l’U.D. envisageait un mouvement général pour le jeudi. Ainsi cette grève générale a été une grève pour le maintien de l'ordre [120].
Vers 13 heures, des incidents éclatent pourtant chez Renault où de violentes discussions opposent partisans et adversaires de la reprise du travail : à la suite d’un nouveau débrayage, un chef d’atelier, pris à partie comme "factieux", est chassé de l'usine, un délégué réclame le renvoi de plusieurs "fascistes" des services d'administration. Il semble bien que cadres et militants communistes se soient divisés et même heurtés [121].
Une partie de la presse de droite reconnaît les mérites des dirigeants luttant contre le flot qui les déborde. Marcel Lucain écrit dans Paris-Midi :
Les élus communistes [...] font tout ce qu’ils peuvent pour contenir certains troubles déchaînés [...]. Il apparaît à ce freinage des chefs extrémistes qu’on pourrait qualifier de "réguliers" sur la pente révolutionnaire qu’ils redoutent d’être débordés [...]. Le dilemme pathétique est de savoir si les cadres parviendront dans cette tourmente à retenir les masses [122].
Le heurt sanglant entre les forces de police et les manifestations ouvriers pose le problème dans les termes mêmes où les dirigeants du Front populaire ont, depuis mai 36, évité qu’il le soit. Le service d’ordre a incontestablement agi conformément aux instructions qu’il avait reçues du gouvernement. Le P.S.F. de La Rocque adresse le "tribut de son admiration et de sa reconnaissance à la garde mobile et au service d’ordre" [123]. Le Temps, dans un retentissant éditorial le 24 mars, pose le problème en écrivant qu’il s’agit d’"un conflit entre deux conceptions irréductibles : celle qui est favorable au maintien des libertés, celle qui tend à leur subversion". Parlant des initiatives ouvrières, il demande "si les pouvoirs publics se prêteront aux caprices néroniens d’une "classe" désormais privilégiée". Il affirme :
La Chambre va dire si décidément la dictature du prolétariat, déjà, hélas ! inscrite dans les faits, doit être considérée comme un régime de droit [...]. Si, pour s’être opposés, non sans courage et au péril de leur vie, à ce que fussent molestées des familles convoquées à la soirée récréative du P.S.F., certains chefs de la police parisienne étaient frappés, les agitateurs illégalistes deviendraient officiellement les maîtres de la rue ; en réalité, il n’y aurait plus de police, l'émeute aurait le champ libre et dicterait sa volonté [124].
La réponse avait déjà été donnée : l'Humanité avait dit que les travailleurs, dans la grève du 18,
avaient affirmé leur confiance, leur fidélité et leur attachement à l’U.S.O.R.P. et à la C.G.T. qui, comme le disait son secrétaire Léon Jouhaux à Clichy, sont des organisations d’ordre, réclamant que tous respectent l'ordre républicain [125].
Blum, au nom du gouvernement, allait la développer, donnant réponse positive à toutes les questions du Temps. Il confirme que le P.S.F., parti reconnu par la loi, a droit à la protection qu’elle lui confère. "Nous n’avons pas interdit la réunion de Clichy, dit-il, nous l’avons même protégée." Il condamne l'initiative des élus Front populaire de Clichy : "L’appel à la population de Clichy est une erreur, c’est-à-dire quelque chose de pire qu’une faute [...]. J'adjure mes amis de ne pas renouveler un pareil geste." Il s’écrie
Le plus puissant des intérêts, à l'heure présente, c’est l’ordre républicain, c’est la concorde civile, c’est la coopération et l'intelligence réciproque dans le travail, c’est le respect de la loi, de toutes les lois, de celles qui protègent les droits du travail comme de celles qui protègent les libertés politiques.
Aux députés de droite qui s’indignent des mesures d’épuration dans les usines, il répond qu’il s’agit d’"incidents déplorables et intolérables [...] provoqués par des éléments qui échappent au contrôle d'organisations ouvrières", et se déclare convaincu que ces dernières "ne laisseraient pas introduire chez elles des pratiques auxquelles le tempérament français répugne". Aucune sanction ne sera prise contre les responsables du service d’ordre à moins que l’enquête ne prouve qu’ils ne se sont pas conformés aux ordres reçus. Il conclut en affirmant que, pour la première fois peut-être, le sang a coulé sans creuser "un fossé entre les masses populaires et le régime" [126].
Conforme aux exigences du Temps, la réponse du président du Conseil socialiste l’est aussi à celles de ses partenaires radicaux : deux jours auparavant, Daladier avait conseillé à la classe ouvrière de ne pas "se laisser entraîner par des éléments irresponsables vers la dangereuse chimère que le pouvoir lui appartiendra bientôt et à elle seule" [127]. Le Parti communiste qui parle, depuis quelques jours, de "monstrueuse provocation" et réclame le châtiment des responsables du service d’ordre que Blum — on le sait — a promis aux radicaux de refuser, va-t-il regimber ? C’est Jacques Duclos qui propose à la Chambre un ordre du jour de confiance et les communistes sont parmi les 362 députés qui votent la confiance. Le "massacre de Clichy" n’a, pas plus que la fusillade du 7 mars à Metlaoui, contre des mineurs tunisiens en grève, fait éclater le Front populaire. En revanche, il existe un divorce croissant entre les directions et l’opinion ouvrière telle qu’elle s’est exprimée dans l'action.
Il est sans doute très significatif de l’état d’esprit de la classe ouvrière parisienne au lendemain de la fusillade que les militants trotskystes du P.O.I. aient pu participer avec leurs drapeaux et leurs mots d’ordre au gigantesque cortège qui le 21 mars suit les cercueils des victimes, sans qu’éclate le moindre incident avec le service d’ordre de la manifestation. Le compte rendu de la Lutte ouvrière met l'accent sur le fait qu’à plusieurs reprises les ouvriers scandent en chœur le mot d’ordre — quelque peu délaissé à cette date — des "soviets partout" [128].
Pour l'opposition communiste de Que Faire ? le Parti socialiste vient de montrer son véritable visage : il se "démasque" ainsi que l'avait prédit Ferrat. Mais le Parti communiste, à son tour, capitule devant le gouvernement : tel est bien, souligne Ferrat, le sens de l'ordre du jour de "confiance au gouvernement pour assurer la liberté de tous, le respect de la loi nécessaire au maintien de la paix intérieure et au jeu normal des institutions démocratiques" [129]. Pour Pierre Lenoir, la fusillade de Clichy a consacré la coupure du Front populaire en fusilleurs et fusillés. "C'est sous la bannière de la droite du Front populaire que se rangent, pour se défendre contre les masses, les 200 familles et leurs agents" [130]. Encore une fois, il en appelle à l’action des masses pour "un vrai Front populaire" contre la "politique radicale-policière" du Front populaire légal [131].
Même analyse chez les Jeunesses socialistes de la Seine dont le numéro spécial de la Jeune Garde titre : "Huit milliards pour l'emprunt ! Cinq morts à Clichy ! L'argent de la bourgeoisie se paie avec le sang des ouvriers !". Les dirigeants sont exclus et l’Entente dissoute [132]. Un appel des exclus à la lutte en vue, de la constitution d’un "parti révolutionnaire" permet à l'appareil de la S.F.I.O. de prendre l'offensive contre la Gauche révolutionnaire. Marceau Pivert qui, une fois de plus, a pris la défense d’exclus qui avaient été ses disciples, considère toujours, pour sa part, que le "parti révolutionnaire existe" et que c’est le Parti socialiste. Les dirigeants de la Gauche révolutionnaire s'inclineront donc devant la sanction qui les frappe au Conseil national de la S.F.I.O. : la tendance Gauche révolutionnaire est dissoute, son mensuel disparaît. D’avance, Marceau Pivert a répudié ceux qui demanderaient "la dislocation du Front populaire" [133].
Ainsi, pas plus que les "communistes révolutionnaires" du groupe Que Faire ? ne renoncent à "rénover" le Parti communiste, les socialistes révolutionnaires de Marceau Pivert ne se décident à rompre avec le Parti socialiste en renonçant à son "redressement". Les uns et les autres continuent à se placer sous le drapeau du Front populaire qu’ils veulent "réel" ou "de combat", et à contribuer ainsi au nom de la nécessité de rester avec les masses à une ambiguïté qui sert ce qu’ils appellent le "Front populaire légal". Au Parti communiste, on assiste après Clichy, à une nouvelle vague d'exclusions : à Lens, à Carvin, à Marseille, à Clermont-Ferrand, à Suresnes où l'instituteur et historien du mouvement ouvrier René Garmy est exclu le 26 juin 1937 [134]. Du Parti socialiste, de nombreux militants, surtout parmi les sympathisants de la Gauche révolutionnaire, s’en vont sur la pointe des pieds, ne comprenant pas la prudence des opposants, même quand, comme dans le cas de Daniel Guérin, ces derniers pensent seulement qu’une scission serait "prématurée" [135].
Dans les mois suivants, marqués par les progrès de l'offensive hitlérienne, la répression contre le P.O.U.M. en Espagne sous le gouvernement Negrin, le deuxième procès de Moscou et le langage toujours plus violent et menaçant de la presse du P.C. contre les "trotskystes", un tassement se produit. C'est dans une relative indifférence — inconcevable en 1936 — que Léon Blum s’en va, face à l'opposition du Sénat en juin. Le congrès de la S.F.I.O. à Marseille se tient, écrit Daniel Guérin, dans une ambiance "lugubre" [136]. Il n'y a plus que des luttes partielles, dont aucune n’aboutit, mais où se fait entendre la voix de travailleurs qui exigent qu’on lutte avec détermination et ensemble.
Jouhaux sonne l'alarme au C.C.N. des 12 et 13 avril :
Collaboration loyale avec le gouvernement, voilà notre attitude, dit-il, Nous ne pouvons pas en même temps laisser se développer dans notre mouvement une attitude d'opposition qui affaiblirait ce gouvernement et le Front populaire tout entier [137].
En mai, à propos de la reconduction des conventions collectives, la C.G.T. se défend d'avoir demandé, comme l'assure la presse de droite, un "contrôle arbitraire sur l'embauche et le congédiement" [138].
Le mouvement ouvrier subit défaite sur défaite. Défaite des maçons de Nantes après dix semaines de grève. Discussions violentes dans le Bâtiment entre la direction et une minorité qui condamne "les mouvements partiels qui permettent à la réaction patronale de s’exercer et jettent le découragement et le désarroi dans l'ensemble de la classe ouvrière" [139]. Finalement, une menace de look-out contraint les dirigeants du Bâtiment à renoncer à la grève de 24 heures prévue pour le 11 août [140] ; Même déconfiture, début juillet, du mouvement des H.C.R.B. dont le syndicat avait, selon l'Humanité, "fait toutes les concessions", accepté une période transitoire pour la durée de l’Exposition, renoncé à l'application des conventions dans les petites entreprises [141]. Les grévistes occupent. La police de Dormoy fait évacuer. Les patrons lock-outent. Grave défaite enfin des métallos de Simca en lutte contre les licenciements, après que le syndicat des métaux ait démenti l'intention qu’on lui prêtait d'une grève de solidarité : "Les métallurgistes et leurs syndicats, confiants dans leur force, ne décideront jamais une action au moment choisi par le gouverne ment" [142].
Le gouvernement Chautemps — de Front populaire auquel les communistes avaient vainement offert de participer — prépare une nouvelle législation sur l'arbitrage obligatoire en matière de conflits du travail. Les échecs répétés et les reculs successifs des organisations syndicales ont permis de prendre cette voie. Deux ans après la plus grande grève de son histoire, le mouvement ouvrier français va-t-il endosser une camisole de force ?
Notes
[109] Cité par Lefranc, op. cit, p. 235.
[110] A. Ferrat, "Notes sur les événements de mars", Que faire ? N° 28, avril 1937, p.13.
[111] La Lutte ouvrière, 9 avril 1937.
[112] Texte reproduit par Lefranc, op. cit., annexe n” 20, p. 470.
[113] Selon la Lutte ouvrière, 19 mars 1937. Le Temps mentionne cet épisode dont l'Humanité ne fait pas mention.
[114] Récit de Ch. Kramer, du 17e rayon à la Lutte ouvrière, 19 mars 1937.
[115] Le Temps, 24 mars 1937.
[116] Quatrième Internationale, n° 3, mars-avril 1937, p. 3.
[117] Communiqué de l’U.S.O.R.P., l'Humanité, 18 mars 1937.
[118] Compte rendu sténographique du discours de Léon Blum, Le PopuIaire, 24 mars 1937.
[119] Le Peuple, 21 mars 1937.
[120] Déclaration du 18 mars à Ce soir, 19 mars 1937.
[121] Compte rendu de ces incidents dans le Temps, 20 mars 1937, confirmé l'année suivante par une déclaration d’un ouvrier de Renault à la Lutte ouvrière, 8 juillet 1938 : "Tandis que Marceau Vigny et les autres approuvaient la grève de protestation d‘une demi-journée, ils créent une telle confusion que l’on vit les Vigny, les Pioline, diffuser entre 1 h. 10 et 1 h. 50 trois mots d’ordre différents ; tandis qu’à la porte de l'usine (rue de l’île) ils incitaient les ouvriers à poursuivre la grève, rue du Hanneau, ils leur donnaient l'ordre de reprendre le travail."
[122] Paris-Midi, 19 mars 1937.
[123] Le Temps, 18 mars 1937.
[124] Le Temps daté du 24 mars 1937, donc avant le débat parlementaire.
[125] L’Humanité, 18 mars 1937.
[126] Compte rendu sténographique du discours de Léon Blum, le Populaire, 24 mars 1937.
[127] Discours prononcé à Maromme le 21 mars, cité par Lefranc, op. cit., p. 238.
[128] La Lutte ouvrière, 26 mars 1937.
[129] A. Ferrat, "Notes sur les événements de mars", Que faire ? N° 28, p. 16.
[130] Pierre Lenoir, "Les fusillades de Clichy et la crise du Front populaire", Que faire ? N° 28, avril 1937, p. 6.
[131] Ibidem, p. 9.
[132] D. Guérin, op. cit., p. 160-161.
[133] Déclaration citée dans Guérin, op. cit., p. 162.
[134] Drapeau rouge, 15 juillet-1er août 1937, d’après l'EveiI de Puteaux- Suresnes du 11 juillet 1937.
[135] D. Guérin, op. cit., p. 161.
[136] Ibidem, p. 171.
[137] Compte rendu dans l'Humanité, 14 avril 1937.
[138] Communiqué de la C.G.T., l'Humanité, 8 mai I937, complété par une déclaration de J. Racamond, l’Humanité du 11 mai 1937.
[139] Résolution publiée dans la Lutte ouvrière, 22 juillet 1937.
[140] L’Humanité, 4 août 1937.
[141] L’Humanité, 29 juin 1937.
[142] L'Humanité, 23 septembre 1937.