1936 |
Lettre confidentielle à 0. Fischer. Traduite de l'allemand. |
Œuvres – mars 1936
Lettre à 0. Fischer
Cher Camarade Fischer,
Le camarade Braun envoie aujourd'hui au secrétariat international un projet de déclaration sur l'affaire de La Commune.
Nous recevons maintenant une grande quantité de lettres, documents, procès‑verbaux, etc., sur la question française. Naturellement, nous étudierons tout cela. Mais je dois le dire d'avance : je ne pense absolument pas que notre commission puisse faire un travail systématique important. Nous allons simplement essayer de mettre les négociations sur la bonne voie. Les négociations elles‑mêmes doivent être conduites sur le terrain.
Le fait que Naville soit « contre » est tout à fait caractéristique de Naville. Il semble qualifier nos démarches de capitulation, exactement comme, en son temps, notre entrée dans la S.F.I.O. Quand il y a un problème, il n'appelle pas capitulation la passivité et l'impuissance politique, mais la lutte pour résoudre ce problème, pour la raison que la forme du combat lui déplaît personnellement beaucoup ; je férai cependant remarquer que cette forme, ainsi que le combat lui‑même, nous ont été imposés à nous tous par les erreurs précédentes de Naville et compagnie.