1843-50 |
"On remarquera que, dans tous ces écrits, et notamment dans ce dernier, je ne me qualifie jamais de social-démocrate, mais de communiste... Pour Marx, comme pour moi, il est donc absolument impossible d'employer une expression aussi élastique pour désigner notre conception propre.." F. Engels, 1894. Une publication effectuée en collaboration avec la bibliothèque de sciences sociales de l'Université de Québec. |
Le parti de classe
Polémiques autour de règles d'organisation
Considérant
Le Conseil général, dans sa réunion du 28 juin 1870, a unanimement résolu que le comité fédéral romand, siégeant à Genève, conserverait son titre, et que le comité fédéral, siégeant à La Chaux-de-Fonds, adopterait tel autre titre local qu'il lui plairait d'adopter.
Au nom et par ordre du Conseil général de l'Association internationale des travailleurs.
Londres, le 29 juin 1870
H. JUNG, Secrétaire pour la Suisse
Notes
[1] Cette résolution montre qu'aux
yeux de Marx-Engels le mécanisme démocratique est un instrument
que l'on utilise lorsqu'il est avantageux, et que ce
n'est pas la majorité qui décide, mais le programme
(conforme aux statuts de l'Internationale).
Après la refonte de L'Égalité, les
bakouninistes, s'efforçant de reconquérir les positions
perdues, assistèrent en masse au congrès ordinaire de la
Fédération romande de La Chaux-de-Fonds (4-6 avril 1870). Ils y
obtinrent la majorité, avec 21 mandats (dont certains
représentant des sections fictives ou insignifiantes) face aux
12 mandats des sections de Genève et aux 6 autres de sections
locales. Les bakouninistes y firent donc passer leur programme.
N. Outine, l'un des dirigeants de la section russe de
Genève, dénonça l'activité néfaste de Bakounine, et ce fut
la scission.
Les alliancistes élirent un nouveau comité fédéral et
transférèrent son siège à La Chaux-de-Fonds. Il y eut donc deux
comités fédéraux en Suisse romande.