2004
|
Élections européennes 2004 Aux élections européennes du 13 juin, Lutte Ouvrière présentait des listes communes avec la LCR dans les 7 circonscriptions métropolitaines définies par le mode de scrutin en vigueur, ainsi qu'une liste commune avec les militants de Combat Ouvrier pour les Territoires et Départements d'Outremer.
Cette section de notre site est consacrée au bilan de ces élections, sur le plan politique comme sur le plan des résultats obtenus.
|
Protocole d'accord Lutte Ouvrière-Ligue Communiste Révolutionnaire pour la présentation de listes communes aux élections régionales et européennes
Le texte suivant a été adopté au congrès de la Ligue Communiste Révolutionnaire qui s'est déroulé du 30/10 au 2/11/2003 et au congrès de Lutte Ouvrière qui s'est tenu les 6 et 7/12/2003.
Les représentants des directions respectives de Lutte Ouvrière et de la Ligue Communiste Révolutionnaire, mandatés pour établir les bases des listes communes Lutte Ouvrière-Ligue Communiste Révolutionnaire pour les élections régionales et européennes de 2004, se sont mis d'accord sur les grandes lignes des axes des campagnes et sur le cadre dans lequel celles-ci doivent se dérouler, sous réserve d'accord définitif des congrès respectifs des deux organisations. Les deux organisations s'opposent à la politique dite de «réformes» du gouvernement qui est une politique d'agression contre les travailleurs. Dans la profession de foi et dans les interventions communes, elles entendent privilégier les points suivants : Pour mettre fin aux drames individuels et collectifs que sont le chômage et la précarité, il faut imposer des mesures devant lesquelles les intérêts particuliers de la grande bourgeoisie doivent s'effacer. Il faut : Enlever au patronat et aux financiers le pouvoir absolu qu'ils exercent sur l'économie. La condition en est la suppression des secrets bancaire et commercial, la transparence sur les comptes des entreprises, publiques comme privées, afin que chacun puisse y accéder et vérifier d'où vient l'argent et où il va. Interdire les licenciements collectifs dans les entreprises qui font du profit sous peine de réquisition de ces entreprises. Prendre sur les énormes profits du grand patronat pour créer les centaines de milliers d'emplois utiles qui font aujourd'hui défaut dans les services publics qu'il faut non seulement défendre mais étendre : les hôpitaux, l'Éducation nationale, les transports en commun, la poste, EDF-GDF, mais aussi pour construire des logements à loyer abordable, des maisons de retraite, des crèches et des garderies indispensables pour les femmes travailleuses, des installations collectives dans les quartiers populaires. Rejeter les lois Raffarin-Fillon sur les retraites et toute atteinte à la Sécurité sociale. En dehors de cet axe prioritaire et qui doit apparaître comme tel dans la profession de foi des régionales comme dans celle des européennes, les deux organisations mettent en avant également : Un plan d'augmentation des salaires et de défense du pouvoir d'achat. Le refus des lois sécuritaires de Sarkozy et l'égalité des droits entre femmes et hommes, travailleurs immigrés et français. L'affirmation de la solidarité avec les luttes anti-impérialistes et la dénonciation de l'organisation capitaliste de l'économie à l'échelle du monde qui réduit à la misère des millions de personnes pour accumuler des richesses fantastiques entre les mains d'une minorité et qui provoque des dégâts irréparables sur l'environnement et la nature. Quant aux élections européennes, outre les axes développés ci-dessus, nous exprimerons notre opposition à la politique des institutions européennes qui prolonge et complète celle des gouvernements nationaux et qui consiste à aider les grandes entreprises et à égaliser par le bas la législation du travail et les salaires. Contre les souverainistes de droite et de gauche, nous affirmons que nous sommes partisans d'une Europe unifiée d'un bout à l'autre du continent, des États-Unis socialistes d'Europe, débarrassée des frontières comme de la dictature des groupes industriels et financiers. Nous nous opposons à l'Union européenne actuelle, faite dans l'intérêt du grand capital, à ses institutions, à ses lois, à sa Constitution en gestation, tout comme nous nous opposons aux institutions de la bourgeoisie française. Les listes aux élections régionales et européennes seront des listes LCR et LO, intitulées « Ligue Communiste Révolutionnaire et Lutte Ouvrière » ou « Lutte Ouvrière et Ligue Communiste Révolutionnaire » en fonction des têtes de listes, sans aucune autre mention ni sous-titre. Les têtes de listes seront assurées par des responsables de nos deux organisations. Dans le cas où des groupes ou des militants veulent rejoindre les listes communes Lutte Ouvrière-Ligue Communiste Révolutionnaire, ils pourront le faire s'ils acceptent le cadre fixé par le présent accord ainsi que l'intitulé des listes et le texte de la profession de foi commune. Nos deux organisations décideront en commun, à l'échelle nationale, d'agréer ou non ces groupes et d'assurer leur participation sur les listes ou dans la campagne, sous réserve qu'ils approuvent les positions politiques développées dans la profession de foi, dans sa partie nationale comme dans les aménagements locaux. La profession de foi nationale est rédigée par les délégations de nos deux organisations. Pour tenir compte de la situation de certaines régions, des aménagements locaux ou régionaux du texte national de la profession de foi peuvent être envisagés. Ces aménagements ne devront représenter qu'une fraction peu importante du texte national et seront discutés dans le cadre des rencontres entre nos deux délégations et décidés centralement. Là où notre liste atteint les 10 % nécessaires pour se maintenir au deuxième tour, elle se maintient. La seule exception pourrait éventuellement être le cas où, compte tenu des rapports de forces exacts calculés d'après les scores du premier tour, il y a un risque que le FN prenne la direction de la région contre une liste de gauche. Le cas d'une liste de droite opposée à une liste du FN ne constitue pas un cas d'exception à la règle générale du maintien au deuxième tour, pas plus que n'en constituerait une liste dite de front républicain. L'appréciation de la situation et l'éventualité devront être discutées et décidées en commun au niveau national. Lorsque notre liste n'atteint pas les 10 %, elle ne donne pas de consigne de vote. Toute fusion de nos listes avec les listes de la gauche ou des Verts est exclue en toutes circonstances. Au cas où, dans le cas de figure ci-dessus, le FN pourrait l'emporter contre une liste de gauche, les deux directions discuteraient et décideraient en commun de l'éventualité d'appeler à voter pour une liste de gauche. Nos deux organisations mèneront cette campagne en respectant les critères d'égalité dans la répartition des régions et des têtes de listes, d'une part, pour les élections régionales, d'autre part, pour les élections européennes. Les financements de la campagne commune seront strictement partagés. Les apparitions dans le cadre des initiatives communes respecteront aussi ce principe d'égalité. Deux projets de profession de foi, l'un pour les régionales, l'autre pour les européennes, sont joints au présent accord, étant entendu qu'ils pourront être modifiés en fonction de l'actualité, d'un commun accord, par les deux organisations.
|
|
|
Sept listes LO-LCR aux élections européennes
Comme nos deux organisations l'avaient décidé fin 2003, Lutte Ouvrière et la LCR présenteront des listes communes dans les sept circonscriptions découpées arbitrairement, dans le cadre desquelles se dérouleront les élections européennes, le 13 juin prochain. Deux mois après les élections régionales, ce sera l'occasion de faire entendre une nouvelle fois, à une large échelle, les revendications qui sont au cœur de la situation, celle des travailleuses et des travailleurs, des millions de femmes et d'hommes qui ont vu leur situation et celle de leur famille se dégrader. Car s'il s'est trouvé une majorité, aux Régionales, pour exprimer un rejet de la politique du gouvernement Chirac, Raffarin, Sarkozy, cela n'a rien changé à la situation de la «France d'en bas» comme «ils» disent avec une condescendance de nantis. Certes la droite a modifié le ton de ses discours, fait quelques gestes et remisé à des temps meilleurs pour elle certaines mesures, sans pourtant les annuler. C'est toujours ça! Mais on est loin du compte. Car les licenciements continuent, tandis que les grosses sociétés (les mêmes en général que celles qui licencient) affichent des profits souvent en hausse, en tout cas qui montrent quelles auraient les moyens de ne pas licencier, quitte à prendre sur les profits et les dividendes que perçoivent les gros actionnaires. Plus que jamais la revendication «interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits» (et elles en font quasiment toutes, qu'ils soient déclarés ou camouflés dans les arcanes de leur comptabilité), oui cette revendication reste d'une brûlante actualité. Comme l'est aussi l'exigence d'imposer la levée du secret commercial et bancaire! Ces deux revendications sont d'ailleurs liées. Car si tout le monde parle aujourd'hui, à gauche, mais même à droite et jusqu'à l'extrême droite, de transparence, rien n'a changé en la matière. Les comptes, les opérations boursières, financières qui se traduisent par des fusions et rachats d'entreprises, ou par des démantèlements, restent toujours aussi opaques pour ceux qui sont pourtant les premiers concernés, les salariés, les usagers, la population. Comme restent opaques les subventions de l'État et des collectivités aux patrons de tout poil. Aujourd'hui, de nouvelles privatisations sont à l'ordre du jour, et Sarkozy annonce des économies budgétaires. Mais pas en réduisant les aides au patronat; en rognant sur tout ce qui correspond aux besoins de la collectivité, en sacrifiant les services publics. Nous dénoncerons dans cette campagne le saccage organisé des services publics, celui de l'éducation, comme celui de la santé, dont on a pu vérifier les carences dramatiques l'été passé alors que ceux qui sont sur le terrain, infirmières, médecins hospitaliers, responsables de maison de retraites s'inquiètent parce que pratiquement rien de ce qui avait été promis n'a été fait. L'autre raison de faire campagne dans ces élections européennes est de pouvoir y dire ce que personne d'autre ne dira, que nous sommes partisans de l'unification de l'Europe, justement parce que nous sommes internationalistes, communistes. Nous considérons que les frontières actuelles constituent des barrières d'un autre âge, comme l'organisation capitaliste de l'économie l'est depuis longtemps, elle qui fait du profit, de l'enrichissement des plus riches, une valeur sacrée, alors que la société, l'économie devraient être conçues exclusivement au service de la collectivité. Oui nous sommes pour une Europe véritablement démocratique ce qui implique le contrôle de bas en haut ainsi que l'élection, qui va de pair avec la possibilité de révoquer les élus à tous les niveaux et à tout moment. Parmi les temps forts de la campagne commune LO-LCR, il y aura l'intervention d'Arlette Laguiller et d'Olivier Besancenot le dimanche 30 mai, dans le cadre de la traditionnelle fête de LO, ainsi qu'un grand meeting, le dimanche 6 juin au Zénith à Paris.
|
|
|
Les candidats qui conduiront chacune des listes LO-LCR aux élections régionales
- Circonscription Ile-de-France : Olivier Besancenot et Arlette Laguiller
- Circonscription Nord-Ouest : Nicole Baudrin et Olivier Marichez
- Circonscription Ouest : Hélène Defrance et Claude Quémar
- Circonscription Sud-Ouest : Alain Krivine et Anne-Marie Laflorentie
- Circonscription Massif central-Centre : Anne Leclerc et Jean-Jacques Prodhomme
- Circonscription Sud-Est : Roseline Vachetta et André Moulin
- Circonscription Est : Christiane Nimsgern et Jean-Luc L’Hôte
|
|
|
Profession de foi des listes LO-LCR |
|
L’Europe unie des travailleurs,
sans frontières entre les peuples, c’est l’avenir
Mais l’Union européenne qu’ils prétendent construire n’a rien à voir avec les intérêts des travailleurs et des peuples. Elle est réalisée par en haut pour servir les intérêts du grand patronat européen qui a besoin d’un marché intérieur plus vaste face à ses concurrents américains ou japonais.
Leur Europe n’est pas démocratique
Les institutions européennes ne cherchent pas du tout à unifier, par le haut, les salaires, les conditions de travail, les retraites ou la législation sociale pour les travailleurs des différents pays de l’Union européenne. Dans tous les pays d’Europe, les gouvernements cherchent à diminuer les dépenses sociales. Ils livrent au secteur privé des pans entiers des services publics. Ils imposent une politique agricole qui ne se soucie ni des populations rurales d’Europe ni des famines dans le monde. Le Parlement européen n’est qu’un paravent qui masque le pouvoir sans contrôle de la Commission européenne, issue des marchandages entre gouvernements et soumise aux puissances d’argent.
Leur projet de Constitution européenne prétend que "l’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité...", alors que les groupes capitalistes n’ont qu’un but: réaliser toujours plus de profits sur le dos des salariés d’Europe comme sur celui des peuples des pays pauvres.
Nous nous opposons à l’Union européenne actuelle faite dans l’intérêt du grand capital, à ses institutions, à ses lois, à sa Constitution en gestation, tout comme nous nous opposons au rôle de l’État français au service de la bourgeoisie.
Leur Europe est uniquement conçue pour accroître les profits des industriels et des groupes financiers
L’Europe élargie à 25 pays consacre la domination sur l’Est de l’Europe des grands groupes capitalistes de l’Union européenne. Bien que l’Union européenne soit une des régions les plus riches de la planète, le nombre de chômeurs y dépasse cependant 16 millions auxquels s’ajouteront les 5millions des pays nouvellement adhérents.
Pour des mesures radicales contre le chômage, la précarité et la misère
Les coups portés aux travailleurs au fil des années l’ont été par les gouvernements nationaux, en coordination avec Bruxelles, c’est-à-dire avec les institutions européennes.
Ce ne sont pas les frontières qui nous protègent contre les mauvais coups de la bourgeoisie. Prétendre que les salariés et les classes populaires seraient mieux défendus par le gouvernement de leur propre pays que par les institutions européennes est aussi stupide que mensonger.
Laissons ce discours à Le Pen, le pire ennemi des travailleurs. Ce milliardaire, qui veut aggraver la politique de régression sociale, cherche à rendre les travailleurs de la partie pauvre de l’Europe responsables des délocalisations, c’est-à-dire des licenciements d’ici, alors que c’est le patronat qui délocalise et licencie. Il faut rejeter toute démagogie cherchant à dresser des travailleurs les uns contre les autres, entre différents pays comme, ici même, contre les travailleurs immigrés.
Les partis de droite, qu’ils soient pour plus ou moins d’Europe, sont pour la même politique en faveur des patrons qui frappe les exploités et les opprimés.
Aux dernières élections régionales, la politique du gouvernement a été massivement rejetée.
Le désaveu de la droite fait plaisir mais, en s’exprimant sur les listes du Parti socialiste, il reste limité. Car les dirigeants de la gauche plurielle, lorsqu’ils étaient au gouvernement sous Jospin, ont remis en cause des acquis sociaux et procédé à des privatisations. La droite n’a eu qu’à continuer cette politique en l’aggravant.
En Europe, lorsque 13 des 15 gouvernements européens étaient socialistes, les institutions européennes ont mené la même politique de régression sociale qu’aujourd’hui.
Même dans l’opposition, le Parti socialiste ne s’engage pas à annuler, dès son retour au pouvoir, toutes les mesures rétrogrades du gouvernement de droite. Il se garde de s’opposer clairement à l’attaque engagée contre la Sécurité sociale et il reprend à son compte jusqu’à l’idée de «réformes nécessaires».
Voilà pourquoi contre le gouvernement et le patronat, on ne peut se contenter d’un bulletin de vote, ni attendre trois ans: il faudra une mobilisation sociale d’ampleur pour les faire reculer.
Voilà pourquoi il faut aussi constituer une force politique qui défende des objectifs indispensables à imposer par les luttes futures, ici en France, comme au-delà des frontières.
Voter pour les listes LO-LCR
c’est opposer l’internationalisme au nationalisme et se prononcer:
Pour une Europe où les conditions de travail, les salaires et les protections sociales soient alignés sur les pays où ils sont les plus favorables aux travailleurs;
Pour la libre circulation d’un pays à l’autre de l’Union, même pour ceux qui n’en ont pas la citoyenneté; pour le droit de vote de tous les résidents en Europe;
Pour une Europe qui généralise les services publics au lieu de les privatiser;
Pour une Europe qui ne soit pas une forteresse fermée sur elle-même et entourée de barbelés;
Contre les interventions militaires dans le monde, que ce soit au nom de l’Union européenne, de l’ONU ou l’OTAN;
Pour la réduction des budgets militaires, contre l’armée européenne;
Pour l’égalité des droits entre tous les peuples d’Europe, entre femmes et hommes, entre travailleurs immigrés et français;
Pour une Europe d’où soient bannies toute oppression et toute discrimination, où l’interruption volontaire de grossesse soit partout libre et gratuite;
Pour une Europe, reconnaissant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes;
Contre l’Europe du risque nucléaire et du risque industriel, dont les travailleurs des entreprises dangereuses ou polluantes sont les premières victimes;
Pour affirmer que l’Europe des travailleurs sera une Europe unifiée d’un bout à l’autre du continent, débarrassée des frontières comme de la dictature des groupes industriels et financiers: les États-Unis socialistes d’Europe.
|
Voter pour les listes LO-LCR
C’est se prononcer pour des objectifs vitaux pour le monde du travail. C’est aussi, à l’occasion de ces élections européennes, utiliser son bulletin de vote pour exprimer son refus du chômage, de la précarité, des privatisations comme celle d’EDF-GDF et des attaques contre la Sécurité sociale.
Pour dénoncer un système qui creuse l’inégalité entre quelques pays riches et le tiers-monde, pillé, étouffé par la dette. Un système qui provoque des dégâts irréparables sur l’environnement et la nature.
Pour mettre fin aux drames individuels et collectifs que sont le chômage et la précarité, il faut imposer des mesures devant lesquelles les intérêts particuliers du grand patronat doivent s’effacer.
C’est-à-dire qu’il faut:
Enlever au patronat et aux financiers le pouvoir absolu qu’ils exercent sur l’économie. La condition en est la suppression des secrets bancaire et commercial, la disparition de tous les paradis fiscaux, la transparence sur les comptes des entreprises, publiques comme privées, afin que chacun puisse y accéder et vérifier d’où vient l’argent et où il va;
Interdire les licenciements collectifs dans les entreprises qui font du profit sous peine de réquisition de ces entreprises. Dans celles qui se prétendent en difficulté, assurer leur salaire aux travailleurs, en prenant sur les capitaux placés dans d’autres entreprises, sur la fortune personnelle des patrons et des gros actionnaires;
Augmenter les impôts sur les énormes profits pour créer les centaines de milliers d’emplois utiles qui font aujourd’hui défaut dans tous les services publics: hôpitaux, éducation, transport, poste, énergie.
|
En votant massivement pour les listes LO-LCR,
vous pouvez élire au Parlement européen des femmes et des hommes qui y feront entendre la voix de tous les travailleurs et représenteront réellement leurs intérêts.
|
|
Résultats des listes LO-LCR et LO |
|
Est |
voix |
|
pourcentage |
|
67-BAS RHIN |
4 545 |
1,74% |
68-HAUT RHIN |
3 504 |
1,93% |
21-COTE D'OR |
3 087 |
2,17% |
58-NIEVRE |
1 990 |
2,75% |
71-SAONE ET LOIRE |
3 814 |
2,40% |
89-YONNE |
2 471 |
2,52% |
08-ARDENNES |
2 250 |
2,99% |
10-AUBE |
1 742 |
2,14% |
51-MARNE |
3 310 |
2,31% |
52-HAUTE MARNE |
1 527 |
2,68% |
25-DOUBS |
3 659 |
2,44% |
39-JURA |
1 999 |
2,48% |
70-HAUTE SAONE |
2 159 |
2,77% |
90-TERRITOIRE DE BELFORT |
1 250 |
3,27% |
54-MEURTHE ET MOSELLE |
5 755 |
3,07% |
55-MEUSE |
1 397 |
2,43% |
57-MOSELLE |
6 637 |
2,71% |
88-VOSGES |
3 329 |
2,83% |
Total Est |
54 425 |
2,45% |
|
|
Ile de france |
voix |
|
pourcentage |
|
75-PARIS |
12 428 |
2,16% |
77-SEINE ET MARNE |
10 293 |
3,56% |
78-YVELINES |
8 967 |
2,33% |
91-ESSONNE |
9 663 |
3,19% |
92-HAUTS DE SEINE |
8 204 |
2,07% |
93-SEINE SAINT-DENIS |
9 207 |
3,81% |
94-VAL DE MARNE |
8 775 |
2,94% |
95-VAL D'OISE |
8 585 |
3,43% |
Total Ile-de-France |
76 122 |
2,78% |
|
|
Massif-Central-Centre |
voix |
|
pourcentage |
|
03-ALLIER |
2 694 |
2,44% |
15-CANTAL |
580 |
1,18% |
43-HAUTE LOIRE |
1 936 |
2,72% |
63-PUY DE DOME |
5 959 |
3,14% |
18-CHER |
2 715 |
2,82% |
28-EURE ET LOIR |
2 814 |
2,45% |
36-INDRE |
2 011 |
2,59% |
37-INDRE ET LOIRE |
4 822 |
2,93% |
41-LOIR ET CHER |
2 608 |
2,57% |
45-LOIRET |
3 996 |
2,25% |
19-CORREZE |
2 276 |
2,50% |
23-CREUSE |
1 313 |
3,07% |
87-HAUTE VIENNE |
4 336 |
3,51% |
Total Massif-Central-Centre |
38 060 |
2,70% |
|
|
Nord-Ouest |
voix |
|
pourcentage |
|
59-NORD |
18 251 |
2,66% |
62-PAS DE CALAIS |
12 374 |
2,88% |
14-CALVADOS |
50 549 |
2,61% |
50-MANCHE |
4 007 |
2,79% |
61-ORNE |
2 300 |
2,57% |
27-EURE |
4 663 |
2,96% |
76-SEINE MARITIME |
11 069 |
3,17% |
02-AISNE |
5 175 |
3,45% |
60-OISE |
6 182 |
3,05% |
80-SOMME |
5 531 |
3,15% |
Total Nord-Ouest |
74 606 |
2,90% |
|
|
Ouest |
voix |
|
pourcentage |
|
22-COTES D'ARMOR |
5 139 |
2,53% |
29-FINISTERE |
6 080 |
2,12% |
35-ILLE ET VILAINE |
6 979 |
2,50% |
56-MORBIHAN |
4 850 |
2,15% |
44-LOIRE ATLANTIQUE |
9 000 |
2,39% |
49-MAINE ET LOIRE |
4 834 |
2,19% |
53-MAYENNE |
1 875 |
2,16% |
72-SARTHE |
4 385 |
2,89% |
85-VENDEE |
3 012 |
1,55% |
16-CHARENTE |
2 848 |
2,61% |
17-CHARENTE MARITIME |
4 046 |
2,24% |
79-DEUX SEVRES |
2 429 |
2,21% |
86-VIENNE |
3 323 |
2,60% |
Total Ouest |
58 800 |
2,30% |
|
|
Sud-Est |
voix |
|
pourcentage |
|
04-ALPES DE HAUTE PROVENCE |
1 538 |
2,99% |
05-HAUTES ALPES |
1 241 |
2,85% |
06-ALPES MARITIMES |
4 222 |
1,66% |
13-BOUCHES DU RHONE |
11 037 |
2,50% |
83-VAR |
5 098 |
1,99% |
84-VAUCLUSE |
3 507 |
2,41% |
01-AIN |
3 077 |
2,34% |
07-ARDECHE |
2 988 |
3,00% |
26-DROME |
3 637 |
2,66% |
38-ISERE |
9 052 |
3,09% |
42-LOIRE |
5 039 |
2,65% |
69-RHONE |
8 242 |
2,09% |
73-SAVOIE |
2 715 |
2,52% |
74-HAUTE SAVOIE |
3 395 |
2,03% |
20a-CORSE SUD |
381 |
1,58% |
20B-HAUTE CORSE |
456 |
1,57% |
Sud-Est |
65 625 |
2,37% |
|
|
Sud-Ouest |
voix |
|
pourcentage |
|
24-DORDOGNE |
3 697 |
2,59% |
33-GIRONDE |
9 623 |
2,54% |
40-LANDES |
2 377 |
2,01% |
47-LOT ET GARONNE |
2 391 |
2,32% |
64-PYRENEES ATLANTIQUES |
4 091 |
2,03% |
11-AUDE |
3 332 |
3,05% |
30-GARD |
5 268 |
2,85% |
34-HERAULT |
7 810 |
2,90% |
48-LOZERE |
694 |
2,60% |
66-PYRENEES ORIENTALES |
3 256 |
2,76% |
09-ARIEGE |
1 503 |
2,97% |
12-AVEYRON |
2 329 |
2,37% |
31-HAUTE GARONNE |
8 591 |
2,64% |
32-GERS |
1 422 |
2,24% |
46-LOT |
1 757 |
2,82% |
65-HAUTES PYRENEES |
2 266 |
3,02% |
81-TARN |
2 933 |
2,34% |
82-TARN ET GARONNE |
1 725 |
2,49% |
Total Sud-Ouest |
65 065 |
2,58% |
|
|
France métropolitaine |
voix |
|
pourcentage |
|
Total |
432 703 |
2,58% |
|
|
Circ. d'Outre-mer (liste LO) |
voix |
|
pourcentage |
|
Total |
7 421 |
1,95% |
|
|
|